Christine Tourbe

La grande raison

Mise en lumière de la « grande raison » chez Nietzsche : la prédominance du corps par rapport à l’esprit.Ici, son architecture se construit d’une structure en totale cohérence et reliance au cerveau,et traînant derrière lui sa « petite raison », l’esprit. Le contexte formel s’articule autour de la sinusoïde qui rythme cette dynamique du corps dans sa puissance d’ondes de forces et d’énergies ainsi que des perspectives fluctuantes et illusoires d’ascensions et de décadences…

Huile sur toile de lin noir

90 x 90 cm

2012

Le peut-être

Huile et lien cousu sur gaze

100×100 cms

2012

Corporéité

Terre, plexiglas, métal, fragments de clichés I.R.M du corps humain

Dimensions variables

2012

I wanna be your dog

Technique mixte sur toile

90 x 90 cms

2011

M O²

Hommage à Michel Onfray …et contre-vérité du chapitre 100, second livre du Gai savoir, Nietzsche

Tissus ignifuge, broderie, masque O², modèle réduit de « La puissance d’exister » de Michel Onfray, acrylique sur socle Dimensions variables

2012

Émergeant de l’horizontalité terrestre, la notion forte de verticalité, d’élévation, est l’élément fondateur de cette période de mon travail, où l’on peut discerner trois points fondamentaux :

Ce parcours de verticalité « spiritualisante », cette expansion est symbolisée par la maison cosmique : c’est l’espace de liberté de l’être humain, sa capacité à se sentir chez lui, en lui-même…Il peut en faire un ciel ou un enfer…

En second lieu, l’ élément majoritairement transmutateur tel que le feu,ainsi que la forme hybride tiennent une place de choix dans cette relation constante et interconnectée de l’homme au cosmos, en recherche d’équilibrage entre matière et esprit.

Enfin, la primauté du moment présent, de la claire conscience enracinée dans la mémoire du passé et s’ouvrant aux nouvelles possibilités de futur.